Aller au contenu principal

1919

préside la Conférence de la paix et signe le Traité à Versailles. est blessé dans un attentat perpétré par l'anarchiste Cottin le 19 février.

Le 16 novembre 1918, Clemenceau en compagnie de Gustave Geffroy va chez Claude Monet à Giverny où il choisit les deux toiles de Nymphéas que le peintre offrait à la France pour la victoire.

Le 3 décembre 1918, Clemenceau est à Londres avec le Maréchal Foch.

Le 8 décembre, il entre à Metz puis à Strasbourg, en compagnie du Président de la République.

 

Le 17 janvier 1919, après un séjour à la Tranche-sur-Mer (Vendée), Clemenceau est à son poste à la Conférence avec les délégués français: Pichon, Klotz, Tardieu, Cambon, Dutasta. Le président de la République des Etats-Unis demanda que Clemenceau soit nommé président de la conférence de la Paix, décision qui fit l’unanimité.

 

Le 14 février 1919, la Charte de la Société des Nations est votée.

Le 19 février 1919, Emile Cottin, jeune anarchiste de 23 ans ( né le 14 mars 1896 à Creil ) tire 10 balles sur la voiture de Clemenceau. L’un des trois projectiles qui le touchèrent pénétra à proximité de la colonne vertébrale et traversa le poumon. Cottin comparut le 14 mars 1919 devant le 3è Conseil de Guerre et fut condamné à mort. Le 8 avril Clemenceau fait commuer la peine de mort en 10 ans de réclusion. Il est libéré le 21 août 1924 par René Renoult, un «ami» à qui Clemenceau avait offert son siège de sénateur du Var en 1920.

 

Le 7 mai à 15 heures, il reçut, à Trianon-Palace, les plénipotentiaires allemands. Cinquante jours plus tard, le traité fut signé dans la galerie des Glaces, où l’Empire allemand avait été proclamé en 1871.

 

Clemenceau exigeait une «paix de droit», une «paix de justice», qui assurerait la sécurité de la France. Le traité de Versailles constituera l’aboutissement de près de six mois de discussions épineuses entre les quatre principaux vainqueurs, Anglais, Italiens, Américains et Français. C’est une paix de compromis généreuse car sans annexion territoriale, mais sévère: l’Allemagne qui doit payer des réparations est désignée comme la responsable du conflit.

 

Le Président américain, persuadé que la Société des Nations garantira la paix, est parvenu à atténuer les exigences françaises. Il s’est engagé au nom de son pays à faire respecter le traité mais le Sénat des USA ne ratifiera jamais. Cet engagement de Wilson sera très vite caduc.

Foch et Poincaré reprochent à Clemenceau d’avoir cédé devant les Alliés.

Les Allemands, non conviés aux négociations, dénoncent déjà le «diktat»

D’une si mauvaise paix, qui porte en elle tous les germes d’un conflit plus dévastateur encore, Clemenceau doit-il vraiment être tenu pour seul responsable? (7)

 

Le traité fut ratifié le 2 octobre par 372 voix contre 53, les conventions militaires avec l’Angleterre et les USA, approuvées à l’unanimité des 501 votants. Au Sénat, tout fut approuvé à l’unanimité moins une voix (5)

On a coutume de dire: Clemenceau a gagné la guerre, mais il a perdu la paix. Le problème est plus complexe (4)

Les objets