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11 novembre 1918

annonce la signature de l'Armistice

Clemenceau s’entoure d’une équipe de fidèles. Très pessimiste sur la situation, il agit très vite.

A l’intérieur, il lance une campagne d’épuration contre les pacifistes qu’il tient pour traîtres. Contre le défaitisme, il purge 7 généraux qui se trouvaient à la tête de grandes unités et les remplace par des hommes qu’il juge «capables» Pour pallier le manque d’effectifs, il fait reprendre le recrutement de troupes coloniales (près de 60 000 en 1918) et pourchasse les embusqués (100 000 repartent sur le front)

 

Il tâche d’accélérer l’arrivée des Américains.

 

Il pèse de tout son poids pour obtenir l’institution d’un commandement unique interallié. Celui-ci est confié au général français Foch, le 26 mars 1918.

Le charisme et l’énergie de Clemenceau redonnent du moral aux soldats et aux civils (7)

 

Le mois de juillet 1918 marque l’arrêt allemand et l’offensive des Alliés.

Le 18 juillet commence le recul allemand qui va se changer en déroute. Ils repassent la Marne, abandonnent Soissons, Noyon, Péronne, Coucy, Tergnier. Les Américains entrent à Saint-Mihiel, les villes du Nord sont encerclées, les Alliés entrent à Saint-Quentin, Cambrai, Laon, Lille, Ostende. Le Nord de la France et la Belgique sont sur le point d’être délivrés. L’armée allemande ne peut plus échapper à la défaite et va demander la cessation des hostilités, l’Armistice et la paix.

 

Le 5 octobre, l’Allemagne, l’Autriche et la Turquie demandent l’Armistice et la paix. Pendant les pourparlers, l’avance des Alliés continue.

 

Le 6 novembre, Clemenceau lut à la Chambre les conditions de l’Armistice imposées à l’Autriche. Il fait savoir que les termes de l’Armistice demandé par l’Allemagne ont été fixés.

 

Les hostilités cessèrent le 11 novembre à 11 heures.

 

Le 11 novembre, un peu avant 16 heures, Clemenceau entra dans la salle des séances du Palais-Bourbon au milieu des acclamations. Il donna lectures des clauses de l’armistice et ajouta quelques mots que l’on ne peut employer que dans de tels moments qui sont rares dans l’histoire d’un peuple. Une telle intensité de sentiments ne peut être qu’éphémère (4):

 

«En cette heure terrible, grande et magnifique, mon devoir est accompli [...] Honneur à nos grands morts qui nous ont fait cette victoire [...] Quant aux vivants, que nous accueillerons quand ils passeront sur nos boulevards, vers l’Arc de Triomphe, qu’ils soient salués d’avance! Nous les attendons pour la grande œuvre de reconstruction sociale. Grâce à eux, la France, hier soldat de Dieu, aujourd’hui soldat de l’humanité, sera toujours le soldat de l’idéal»

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