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1892

divorce

Clemenceau eut des maîtresses, il observait en ce domaine une extrême réserve. Mais lorsqu'il découvrit que sa femme, à son tour, s'était trouvée un amant -un normalien qui donnait des répétitions à ses enfants-, il se sentit fort humilié.

Le seul récit approximatif provient du Journal d'Edmond Goncourt :

 

«Il faisait suivre sa femme - Une de ses filles lui dit : Tu n'arriveras à rien, c'est son amant qu'il faut faire suivre - On surprend le couple amoureux. La femme est menée à la préfecture de police. Si elle ne donne pas son consentement à un divorce on la fera conduire en prison. On la fait embarquer pour les Etats-Unis, en lui concédant d'avoir pour compagnon de voyage son amant. Elle arrivait à New-York que déjà les magistrats français avaient prononcé le divorce.» (4)

 

Plus tard, Mary Plumer reviendra en France. Ses enfants la reverront, mais jamais son ex-mari. Elle mourra le 13 septembre 1922 à Paris, rue de la Convention.

Après son divorce, aucune femme n'a jamais vécu avec lui.

 

Georges Wormser, note que Clemenceau estime dès sa jeunesse que les sentiments intimes doivent rester cachés, c'est faiblesse de les manifester.

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